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jeudi 31 octobre 2019

Seeders from Sereis - Episode 1 - Exodus


Ce jeu est un vrai coup de cœur pour moi, un jeu testé de manière opportuniste, sans trop y croire de prime abord mais que j’ai vraiment apprécié en jeu. Voilà donc pourquoi je ne résiste pas à la tentation de vous le présenter et de partager cela avec vous !

L’histoire


Je vais d’abord aborder l’histoire, car oui, le jeu a une trame qui devrait se décliner en plusieurs jeux. Comme peut laisser présager le titre de l’article.

Nous sommes donc dans le futur, la terre est sur le point de mourir et un homme a décidé de prendre les ressources qui restaient pour construire un vaisseau, l’Arche, et de partir dans l’espace trouver un autre lieu pour vivre. Les personnes qui vont partir avec lui sont les “semeurs” de l’espoir de la nouvelle humanité.
Après 1500 ans de voyage (et de dérives) l’Arche arrive sur Sereis. Et c’est là que l’espoir renaît de s’installer dans cette galaxie.

Je ne vais pas tout vous raconter, mais sachez que l’histoire est relatée dans un livret de 18 pages, telle une nouvelle.
L’histoire va vous expliquer les raisons de l’exode et la vie d’un commandant, pilote de l’Arche.

Bien sûr, l’histoire n’est pas une obligation pour profiter de l’expérience de jeu, ce n’est qu’un plus, qui a tendance à me fidéliser pour en connaître la suite.

Le concept


Maintenant le background de jeu posé, nous allons entrer dans le vif du sujet : comment cela se joue ?

Posons déjà les thermes techniques : c’est un jeu de placement, et de combos de cartes. Avec une gestion des ressources et de main. Rien que ça.
Le but du jeu est d’avoir le plus de points de prestige en fin de partie.

Le jeu tourne autour des cartes représentant des modules du vaisseau ou des membres d’équipage. Chaque carte a une couleur qui désigne son appartenance à un groupe. Chaque groupe a une spécialité et une vocation.

  • Les Théocrates (mauve) : ils permettent le recrutement d’équipage gratuit et de scorer sur le nombre.
  • Les Originels (jaune) : Permettent d’obtenir de nombreux points à la pose et de capturer les équipages adverses
  • Le Bio-consortium (vert) : va jouer sur les mutants et la contamination des adversaires
  • Les Architeks (bleu) : Consolident nos modules ou détruisent ceux des adversaires.
  • Le Noyau (rouge) : Joue sur le nombre de membre d’équipages et les combos entre eux.
  • Les Déviants (gris) : Permettent de perturber le cours normal des choses et d'interférer dans les stratégies des autres joueurs.

Bien sûr, on peut jouer toutes les factions indépendamment de la couleur de son plateau de jeu et des autres cartes posées. Mais les combos sont conçus pour tourner au sein de la même couleur.



Vous avez ci-dessus 2 exemples de cartes. La première est un module (lieu pour placer votre équipage) venant des Architeks. Le second est un membre d’équipage venant des Théocrates. En haut à gauche, vous avez le gain de recyclage, si vous vous défaussez de la carte. A droite son nom, ensuite les points de prestige qu’il rapporte ainsi que son coût, sa capacité technique (activable avec un coût pour le personnage). L’aff, représente l’affinité, qui rapportera des points à la fin de chaque tour pour les cartes correspondantes. En plus des affinités, il y a des majorités qui rapportent souvent 6 points. Attention donc à ce que posent vos adversaires. C’est un des meilleurs moyens de scorer, de vous à moi.

Concrètement, le jeu se passe principalement en 2 temps (je ne vais pas vous expliquer les règles en détails, l’article est déjà assez long) :

  1. La phase de négociation
  2. La phase de pose de cartes

La phase de négociation


Pour bien entamer cette phase, il faut bien observer le plateau de jeu et anticiper ses besoins. Ce qui est assez compliqué quand on joue pour la première fois.
Une fois qu’on a remarqué une carte qui nous intéresse, il faut poser un de ses négociateurs à côté. Chaque négociateur va apporter 1 point d’influence sur la carte. Si le négociateur est de la même couleur que la carte, nous avons un bonus d’influence de +1. L’influence est représentée par des cubes de notre couleur.

On va donc poser chacun à son tour un négociateur jusqu’à épuisement des emplacements disponibles. Une fois cette pose terminée, on va faire le bilan dans un ordre précis. Celui qui a le plus d’influence sur une carte, la prend dans sa main. Il doit également rapatrier un de ses négociateurs qui se situe à côté de la carte (souvent, 1 seul négociateur ne suffit pas pour prendre la carte). On remplit donc ainsi sa main, et on récupère nos négociateurs.
Mais que faire des négociateurs qui n’ont pas été ramenés avec une carte? Bonne nouvelle, ces négociateurs gagnent en compétence et pourront avoir un bonus d’influence pour le restant de la partie. Ainsi même si vous êtes un négociateur malheureux qui a obtenu peu de cartes lors de cette phase, vous aurez sans doute plus de chance lors du prochain tour.

Une fois votre main faite ainsi, vous pourrez passer à la phase suivante.


Visuels de cartes

La phase de pose de cartes


Chacun à son tour, nous allons poser des cartes. Mais les cartes ne sont pas gratuites, évidemment. Il faudra les payer avec des ressources. Ces dernières seront obtenues en échangeant des cartes de sa main contre un nombre de ressources déterminées sur la carte.

Outre la restriction de coût, la pose des cartes est aussi restreinte par le type. Rappelons le contexte: vous êtes dans l’espace, en plein exode, et vous construisez une partie de votre vaisseau. Il est donc exclu de placer une carte “équipage” sans avoir un module (un endroit dans le vaisseau) pour l’abriter. Personne ne peut vivre dans l’espace. Chaque module peut contenir 2 membres d’équipage, pas plus (sauf bien entendu, exception stipulée sur la carte).

Attention, à la fin de cette phase, vous ne pourrez pas garder de carte en main (sauf contre-indication sur une de vos cartes posées).

Vous voyez donc l’importance d’avoir bien anticipé les cartes à prendre dans la phase précédente? Prendre trop de cartes et ne pas savoir les payer, serait un mauvais coup.
Comme on ne peut pas conserver des cartes d’un tour à l’autre, il faut convertir toutes les cartes qu’on ne sait pas poser en ressources.

Chaque carte posée peut ramener des points de victoire.

Une fois les 2 phases terminées, on compte les points donnés par les effets de carte et on passe au tour suivant. La partie se termine après 4 tours de jeu.

Le matériel


J’aimerais également qu’on se pose un peu devant le matériel car il est vraiment de qualité et soutient vraiment bien l’expérience de jeu.

Vue d'un plateau de jeu
D’abord il y a les plateaux de jeu personnels : un mini board en relief pour bien y glisser les négociateurs (disques de couleur) et leurs améliorations (carré de carton).
On a même une zone pour y mettre nos ressources en sécurité.

Ensuite il y a les cartes, carré de 18cm de côté, elles sont de qualité et avec des illustrations bien travaillées. Notons au passage que les règles du jeu conseillent un format de sleeves, qui n’est plus édité, malheureusement. Mais une alternative existe, parlez-en avec votre vendeur habituel.

Le plateau est aussi fort sympathique. Le cercle des négociations est équilibré et possède sa face “2 joueurs”, assez grand pour placer les cartes et les points d’influence, il n’est pas trop encombrant. L’échelle des points située autour de cercle des négociations est assez claire pour savoir qui est en avance.

Ce qui ne gâche rien, les ressources sont des gemmes en 3D, pas de simples cartons significatifs. A manipuler, c’est un petit plaisir en plus.

Plateau de joueur avec ses négociateurs,
ses ressources et ses points d’influence.

Mon avis


Vous avez déjà dû comprendre à ma façon d’en parler: j’aime vraiment bien ce jeu.
Il est complet et a une bonne rejouabilité. Je dirai même plus, au plus on y rejoue, au plus on apprécie. Comme souvent quand on a devant soi un jeu de combos de cartes.

Je trouve l’équilibre du jeu assez bien pensé et les interactions fréquentes. Et même si évidemment quand un joueur prend de l’avance, il se fait attaquer par les autres, l’acharnement ne sera que de courte durée tant il faudra vite attaquer un autre joueur pour ne pas se faire distancer. Je suis un grand amateur d’interactions dans les jeux, et je suis donc comblé par celui-ci. Le fait de pouvoir détruire, capturer, contaminer son voisin est assez jouissif.

Ce que j’apprécie aussi beaucoup c’est la clarté du livret de règles: 15 pages, mais bien découpées, avec des précisions et des images, comme on les aime. Les sujets sont bien traités un par un/séparément et après lecture, le jeu est clair. Ce n’est pas toujours le cas et c’est important, je trouve, de le souligner.

Comme dit plus haut, lors de sa première partie, au premier tour, on peut se sentir perdu et ne pas trop savoir quoi faire. Mais un joueur aguerri redressera vite la barre lors du 2eme ou 3eme tour. Les autres sauront ne plus se faire avoir à la partie suivante.
Si votre première partie vous a laissé un goût amer, je vous demande de laisser au jeu une seconde chance avant de vous faire un avis définitif.

Je vous avoue que pour moi, le nombre de joueurs parfait pour ce jeu est 3. À 4 joueurs, la 2eme phase est un peu longue quand on joue chacun à son tour son enchaînement de cartes. À 2 joueurs, on se rend coup pour coup.
Je vous avoue qu'à 2 joueurs, de temps en temps, je change la règle qui consiste à faire l’étape de pose de cartes de sorte qu’on puisse en poser 1 chacune à tour de rôle. Ce qui permet la partie plus dynamique et de moins désavantager le premier joueur.

Le plateau de joueur est pliable pour récupérer
plus facilement les éléments dessus.

Fiche technique :
Auteur : Serge Macasdar (France)
Editeur : Sweet November
Age : dès 14 ans
Nombre de joueurs : de 2 à 4
Durée de jeu : 1 à 2 heures
Date de sortie : septembre 2017

L’avenir


Selon diverses interviews que j’ai pu lire, un épisode 2 et 3 seraient en projet.
Même une extension de l’épisode 1 qui donnerait aux factions de base des capacités spéciales au joueur.

Visuels de la suite
J’attends de voir et je vous raconte ça dès que j’aurai la possibilité de tester les nouveautés une fois !

Jonathan

mercredi 30 octobre 2019

Bärenpark (et ses extensions)


Hello les amoureux des ours et inconditionnels du Tetris! Je vous présente dans cet article un coup de cœur que j'ai eu lors du dernier Paris Est Ludique: Bärenpark.

But du jeu


Chacun(e) joue le rôle d'un(e) propriétaire de parc d’ours dont l’objectif est de construire le parc le plus prestigieux avec des tuiles dont les formes doivent être complémentaires, comme dans Tetris.

Ces tuiles sont divisées en 3 catégories :

  • Espaces verts : elles ne rapportent pas de points de victoire (PV) mais sont très utiles pour combler les trous ; 
  • Animaleries : elles correspondent aux quatre types d’ours du jeu (ours de Gobi ; koala1, ours polaire et panda géant). Chaque type de tuile comporte plusieurs exemplaires mais dont le nombre de PV décroit (le premier à le piocher gagne 5 points, le deuxième 4, etc…) ; 
  • Les enclos : les tuiles sont uniques, rapportent des PV conséquents et occupent un plus grand espace dans notre parc que les deux autres catégories de tuiles. 


Le prestige de notre parc se traduit bien sûr en PV que l’on peut gagner de trois façons :

  • Placer des tuiles avec beaucoup de PV pour construire son parc ;
  • Récupérer des jetons statues d’ours avec beaucoup de PV en achevant ses sections de parc avant les autres ;
  • Atteindre les objectifs avant ses adversaires car les premiers gagnent plus de PV que les autres.

Mise en place 


Elle est relativement facile.

On pose le plateau central au milieu, on y place les différentes tuiles.
Pour les espaces verts et les animaleries, le nombre de tuiles à placer est indiqué sur le plateau même. Quant aux enclos, il faut tous les placer.
A côté du plateau, on place les jetons statues d’ours en ordre décroissants de PV et dont le nombre dépend de celui des joueurs (l’explication de ces jetons sera décrite plus loin).
On forme 3 piles d’objectifs différents : chaque objectif est repris en 3 exemplaires qui sont classés en ordre décroissant de PV.
Avec les sections de parc, on forme 2 piles visibles.
Finalement, tous les joueurs reçoivent une section de parc de départ et un espace vert.


Déroulement de la partie 


A son tour, le joueur actif pose une tuile dans sa section et si elle recouvre une ou plusieurs icônes, on applique chaque effet qui peut être :

  • Piocher un espace vert ; 
  • Piocher une animalerie (ou un espace vert) ; 
  • Piocher un enclos (ou un espace vert ou animalerie) ; 
  • Piocher une nouvelle section de parc et la placer à côté d’une section existante sans bloquer l’entrée présente dans la section de départ.

Remarque : l’icône chantier ne peut jamais être recouverte par une tuile. Celle-ci sera recouverte par une statue d’ours (qui rapporte des PV) lorsque la section est complétée (toutes les cases, hormis la case chantier, sont recouvertes par les tuiles qu’on a placées).


Si au début de son tour, un(e) joueur(se) ne peut pas/n’a aucune tuile à placer, il/elle passe son tour et peut piocher un espace vert de son choix.
Lorsque quelqu’un remplit un objectif pendant son tour, il/elle peut piocher la tuile au-dessus de la pile objectif correspondante.
La fin de la partie est déclenchée lorsque qu’un(e) joueur(se) termine sa quatrième section. On termine alors le tour pour que tout le monde ait le même nombre de tours joués.


Verdict 


Un jeu vraiment chouette alliant simplicité au niveau des règles et de la jouabilité, rapidité (en 40 min c’est emballé !) et mignonitude (hé oui les ours c’est trop la classe !!).

Beaucoup peuvent le comparer à Patchwork pour son côté Tetris mais je n’ai pas du tout les mêmes sensations. Dans Patchwork, il y a vraiment un côté calculatoire : « Si je prends cette pièce, je ne pourrai pas prendre celle-ci car cela va me coûter autant d’unités de temps mais si je passe, je pourrais prendre celle-là plus tard car mon adversaire ne pourra pas l’acheter, etc… ». Dans Bärenpark, votre esprit est moins torturé car les tuiles abondent et il est beaucoup plus facile de rectifier sa stratégie en cours de route. La fin de partie est aussi différente : dans Patchwork la différence de points peut être abyssal tandis que dans celui-ci, cela se joue très souvent à quelques points. Pour terminer la comparaison, Patchwork peut vous laisser un goût amer avec un score négatif tandis que Bärenpark vous gratifie pour la construction de votre parc même si celui-ci ne correspond pas à la réalité avec ses 8 toilettes disposées autour de l’enclos panda…

Discutons stratégie 


Après quelques parties, voici quelques conseils que je peux vous donner :

  1. Premier tu seras : veillez toujours à prendre les premières tuiles animaleries car elles rapportent presque autant de PV que les tuiles enclos les plus bas. A 3 et 4 joueurs, les objectifs sont plus importants que dans une partie à 2 joueurs puisque tout le monde vise souvent les mêmes tuiles et que la différence se voit dans la course aux objectifs.  
  2. Imposant tu te montreras : j’ai remarqué que la valeur des enclos est inversement proportionnelle à la facilité de poser la tuile. Je m’explique : les enclos dont la forme ne facilite pas la complémentarité sont souvent de haute valeur tandis que les enclos qu’on peut mettre facilement partout sont de valeurs plus faibles. Ma stratégie est de toujours prendre d’abord les enclos encombrants et combler le reste avec d’autres tuiles car il arrive souvent qu’on aménage tout pour que l’enclos puisse y entrer mais qu’un adversaire prenne l’enclos souhaité avant nous. 
  3. Petit à petit l’ourson fait son nid : Etant donné que l’icône enclos n’est pas présente dans la section de parc de départ et qu’elle est présente qu’une fois par nouvelle section de parc, on fait souvent l’erreur de placer rapidement les nouvelles sections de parc pour pouvoir piocher rapidement les enclos. Malheureusement, cette stratégie ne paie pas car on est en retard pour achever les sections (obtenir donc les statues d’ours les plus élevées) et les objectifs (certains requièrent qu’on construise minutieusement notre parc).  

Extension « les grizzlys arrivent » 


Cette extension apporte en fait 2 minis extensions qui peuvent être combinées : Grizzlys et Monorails.

L’extension Monorail valorise le placement des espaces verts et apporte la 3D au jeu. Dès qu’on place un espace vert, on peut poser une station monorail sur celui-ci. On ne peut pas placer la station sur un espace vert placé dans un tour précédent.Une autre station monorail peut être placée sur un autre espace vert à condition que cette station soit à deux cases de distance de la précédente station. On relie ensuite les deux stations avec un wagon. Simple non ? Oui mais il y a deux restrictions :

  • La prochaine station doit être placée dans une autre direction : 3 stations ne peuvent donc pas être alignées ;
  • Faire une boucle est interdit ;
  • Une seule ligne de monorail ;
  • Un seul wagon par tour.

La longueur du monorail apporte des PV supplémentaires


L’extension Grizzlis apporte une nouvelle catégorie de tuiles (grizzlis), prolonge la durée du jeu (5 sections de parc à placer au lieu de 4) et valorise les espaces verts et les animaleries. Pendant son tour avant ou après avoir placé sa tuile, le joueur actif peut défausser un espace vert + animalerie pour récupérer une tuile grizzli. Si on l’a fait avant de poser sa tuile, on peut poser la tuile grizzli qu’on vient d’échanger. Ces nouvelles tuiles sont très intéressantes car elles sont riches en PV et sont plus grandes (et donc plus encombrantes) que les enclos.


Verdict 


Après avoir joué à l’extension, dure de revenir au jeu de base. Les extensions apportent plus de stratégie sans vraiment trop allonger le jeu ni le complexifier. C’est une extension qui apporte une réelle plus-value au jeu de base une fois !

Daniel

Fiche technique :
Auteur : Phil Walker-Harding
Illustrateur : Klemens Franz
Joueurs : 2 à 4
Durée : 30 à 60 min
Age : 8+
Édition et distribution : Funforge

mardi 29 octobre 2019

Kingdomino Duel



Kingdomino Duel... aussi prometteur que son grand frère, une fois?

Kingdomino Duel, un jeu de dominos transposé en jeu de dés ??? Curieuse de savoir ce que ça donne, pas vous ???

CARACTERISTIQUES:
Nombre de joueurs: 2 exclusivement
Âge: à partir de 8 ans
Durée: 20 minutes


Ouverture de la boîte
La boîte est de la même trempe que les précédentes, le graphisme est similaire ! J'aime beaucoup ce principe d'ouverture aimantée...
Le contenu de la boîte est assez minimaliste: 4 dés, 2 crayons, un bloc de 100 feuilles et hop... à vous de jouer !!!





But du jeu
Kingdomino Duel est un jeu de dés, dans lequel chaque joueur, à son tour de jeu, constitue un domino en associant 2 dés sélectionnés et le dessine sur sa feuille afin de constituer le royaume le plus prestigieux !

Un royaume est constitué de domaines: groupes de blasons identiques connectés orthogonalement. Ces domaines rapportent plus ou moins de points de prestige en fonction du nombre de hauts dignitaires (croix) dans le domaine - plus le nombre de hauts dignitaires est grand, plus le prestige est important. 



Mise en place
Chaque joueur prend une feuille et un crayon. Une feuille supplémentaire est placée face Grimoire (côté bonus) au centre de la table.
Les dés sont placés au centre de la table.
Aussi simple que ça...

Pour info, il existe 7 symboles différents sur les faces de dés (6 blasons + un joker), présents en nombres différents, ce qui signifie que certains symboles sont plus rares que d'autres.

Déroulement de la partie
1. Lancer de dés
Le premier joueur lance les 4 dés.



2. Constitution de dominos
Le premier joueur choisit 1 des 4 dés. Le deuxième joueur en choisit 2 et le premier joueur prend le dernier.
Chaque joueur a donc 2 dés qui, accolés constituent leur domino pour ce tour.



3. Remplissage de la feuille
Chaque joueur reproduit son domino sur sa feuille en dessinant les 2 blasons des 2 dés côte à côte (avec une croix si il y en a), tout en respectant les règles de connexion :
- soit en connectant un de vos blasons à la case Château centrale
- soit en connectant orthogonalement au minimum 1 blason à un autre blason identique déjà dessiné.



4. Remplissage du Grimoire
A chaque face blason sans croix que vous obtenez lors de la constitution des dominos, noircissez une case du Grimoire correspondant à cette face. Attention, chacun a sa propre ligne : le premier joueur à noircir une ligne complète peut bénéficier du pouvoir du sorcier (bonus).



5. Changement du premier joueur

Fin de partie
La partie prend fin dès que la carte d'un des joueurs est complète ou si, au tour précédent, aucun des deux joueurs n'a placé son domino.

Calculez les points de prestige de votre royaume :
Chaque domaine rapporte autant de points de prestige que son nombre de blasons multiplié par le nombre de hauts dignitaires (croix) présents sur le domaine.
Chaque domaine marque ses points séparément.
Le joueur ayant le plus de points de prestige remporte la partie.



Mon avis
Alors, Kingdomino Duel... aussi prometteur que son grand frère, une fois ???

Et bien, pour ma part, oui ! J'étais pourtant très sceptique à l'idée d'avoir transposé un jeu de dominos en Roll & Write mais force est de constater que c'est une belle réussite !

Alors que Queendomino peut être mélangé avec Kingdomino et que l'Age des Géants est une extension, Kingdomino Duel est clairement un standalone.

Pour ceux qui connaissent Kingdomino, le principe reste le même mais avec des dés et des bonus en plus ! Les bonus à usage unique apportent un vrai plus dans le jeu et permettent de remplir plus facilement notre royaume (par exemple : jouer notre domino sans tenir compte des règles de connexion, pivoter un des dés,...). Les bonus devant être joués immédiatement permettent, quant à eux, de rapporter des points supplémentaires en fin de partie. Je vous les laisse découvrir...

Après avoir joué quelques parties de Kingdomino Duel, j'en viendrais presque à regretter l'absence de ces bonus dans le jeu de base... Ceux-ci apportent une nouvelle dynamique au jeu !

En résumé, Un Roll & Write facile d'accès et surtout très pratique à emporter dans sa valise ou en week-end !

BON AMUSEMENT ! 👍
Vaness - DJUF


FICHE TECHNIQUE :
Auteurs: Bruno Cathala et Ludovic Maublanc
Illustrateur: Cyril Bouquet
Editeur: Blue Orange
Distributeur - Belgique: Geronimo


jeudi 24 octobre 2019

Festival Fol'EnJeux 2019


Le festival Fol'EnJeux de cette année a eu lieu le 15 septembre 2019 à l'Hotel du Midi à Verviers. Et malgré que c'était la 6ème édition, c'était une première pour moi... Coincidence d'agenda, chaque année, le festival tombait en même temps que la journée sans voiture à Bruxelles. Et pour une fois que les deux événements ne tombent pas en même temps, c'est en tant qu'auteur/éditeur/animateur pour The Belgian Beers Race que j'étais présent. Qu'à cela ne tienne, je vais quand même vous parler de mon ressenti et j'espère vous donner envie d'y aller l'année prochaine car trêve de plaisanterie, c'est un festival qui vaut le détour !!!


On était donc à sa 6ème édition, il est organisé par l'ASBL Le Pas Ludique et il est gratuit. C'est un festival unique dans la région liégeoise.


Au programme, comme tout bon festival : des animations par des éditeurs, distributeurs, clubs ou associations, une protozone, une bourse aux jeux, une zone expert, une zone famille, une zone jeunesse, des jeux en bois, des jeux géants, des wargames, des boutiques et une zone jeux d'ambiance à l'écart.
Bref, tous ce qu'il faut.


Détails original, une tombola est organisée durant le festival. Pour 1€, vous achetez une enveloppe et vous pouvez remporter des jeux offerts par les éditeurs présents. C'est un des moyens de financement de ce festival qui je vous rappelle est gratuit. Et on peut dire que le public était réceptif à ce concept.
L'ASBL organise aussi d'autres manifestations durant l'année permettant de financer le festival, suivez la page pour plus d'information (ICI).


L'organisation est rondement menée, c'est très agréable en tant qu'animateur. On est vraiment au petit soin. Mais pour le public, il en va de même. Une école de communication est présente à l'entrée pour collecter des données sur les visiteurs et donner de l'information sur le festival. L'espace est agencé de manière claire avec des panneaux indicateurs.


Niveau affluence, malgré le changement de lieu, le public était présent. Même si je pense qu'on attendait plus de monde (les chiffres en début d'après-midi étaient similaire à ceux de l'édition précédente). Il faut dire que ce dimanche ultra ensoleillé a peut-être joué en la défaveur du festival et c'est bien dommage.


Je ne peux évidement pas vous parler des jeux testés car je n'ai fait qu'animer... par contre, j'ai pu me libérer et faire des photos, je vais donc vous en mettre plein en fin d'article :p Les retours des copains croisés sur le festival sont très bons. Et nombre de tables étant important, il ne fallait pas faire la queue pour jouer.


L'année prochaine, j'y retourne... que ça soit pour animer ou le plaisir. Et je vous recommande chaleureusement de faire de même une fois.
Encore un festival organisé par passion, ce qui se ressent plus que fortement dans la qualité de l'organisation. On vous dit encore bravo et merci.

Cowmic

Le site : www.festival.folenjeux.be
Facebook : www.facebook.com/festivalfolenjeux