jeudi 26 mai 2016

Et si on s'essayait aux inserts de jeux ?

Qu’offrir pour l’anniversaire d’un gamer ? Un jeu, pardi… mais qu’offrir à un hardcore gamer ?
A part le sempiternel « bon d’achat », il devient difficile de trouver un jeu qu’il ne possède pas.
Pour ma part, j’ai opté pour une solution un peu plus personnalisée : un insert de boîte de jeu.

La semaine passée, je vous présentais Castle Of Mad King Ludwig, un excellent jeu avec beaucoup,
beaucoup de tuiles de différentes tailles.
Malheureusement, quand on ouvre la boîte, aucun thermoformage, ni même aucun sachet (là, on est à la limite du scandale) pour ranger tout ça.
Après deux, trois parties, on se rend compte que la mise en place est assez longuette et pénible.
Castle est loin d’être le seul jeu chronophage à installer, tout ceux qui ont un jour joué à Caverna savent de quoi je parle.

La création d’insert pour les boîtes de jeux a le vent en poupe depuis quelques années et le nombre d’adhérents à cette pratique ne cesse de croître. Au début, on passe un peu pour un fou qui a beaucoup de temps à perdre mais à force, les gens qui se moquaient admettent que c’est : esthétique, pratique et rapide à ranger, une fois.
Alors pourquoi ne pas essayer ?

Il vous faut quoi ?

- Du carton Plume en 3 ou 5mm : blanc ou noir, c’est à votre préférence. Perso, je travaille principalement avec du 5mm, plus résistant. Il existe également du 10 mm mais je n’en vois pas l’intérêt à part de perdre de la place. Trouvable assez facilement dans tous les magasins Club ou Ava.
- Un bon cutter : mais ma préférence va au scalpel, trouvable dans n’importe quelle bonne papeterie. Le scalpel coupe mieux, il est plus précis et on doit moins souvent changer la lame.
- Une équerre de taille raisonnable afin de faire de beaux angles droits.
- Une latte à tracer… en métal si possible. Vous éviterez de taillader et d’abîmer votre latte en découpant.
- Un tapis de découpe que vous êtes prêt à saccager.
- De la colle transparente.
- Des aiguilles de couture.
- De la patience… beaucoup de patience.

Concernant le cutter, vous pouvez également faire le choix du cutter de la marque « Maped ».
C’est un cutter directement fixé à une latte en métal. Vous ne risquerez donc pas de partir en cacahuète ;o) Le principal avantage de cet outil est qu’il vendu avec un second cutter pouvant couper à 45° ce qui est fantastique pour réaliser des coins parfaits. Comptez, environ 80 euros pour cet objet, ce qui, malheureusement est beaucoup trop cher pour moi mais je rêve de pouvoir l’essayer.

Ensuite, on fait travailler son imagination ou on s’inspire sur le net en trouvant des plans ou des photos.
C’est ce que je fais en général : je regarde des exemples sur le net et je l’adapte à mes besoins, à mes envies mais bien souvent à mes capacités.
Il y a de véritables experts sur le net et je suis loin de pouvoir faire tout ce que je vois. Le site Boardgamegeek regorge de photos d’inserts pour des centaines de jeux, n’hésitez pas à vous en inspirer.

Première étape : réaliser un fond de boîte

Pour ma part, j’aime créer un fond de boîte afin de « cacher » le gris du carton intérieur de la boîte que je ne trouve pas très joli.
L’étape la plus simple car vous pouvez vous permettre de foirer, ce n’est pas très grave, il y a peu de choses qui seront visibles. Vous devrez juste vous appliquer pour la découpe des arêtes supérieures qui elles, seront bien visibles.

Conseils de découpe :

1) N’essayez pas de découper en une fois le carton plume ! 1 fois sur 3, vous allez déchirer le carton plume au lieu d’avoir une coupe nette. Je vous conseille de couper en 2 ou 3 fois. Le premier passage sert à découper le papier extérieur du carton plume sans trop entailler dans le mousse. Puis repasser 1 à 2 fois en appuyant un peu plus fort afin de tout couper. Après quelques essais, vous parviendrez à couper net pratiquement à chaque fois.

Exemple 1 :

Ce que vous ne voulez pas obtenir !

Exemple 2 : 
Ce que vous voulez obtenir !
Une coupe nette et propre.
2) Attention à l’angle d’attaque de la lame, assurez-vous d’être vraiment perpendiculaire au carton ou vous allez créer un angle qui vous gênera lors de l’assemblage et qui ne sera guère esthétique.
Voilà, découpez votre carton aux dimensions désirées puis assemblez les faces une à une, à l’aide de la colle.

Conseils de collage :

1) Afin de pouvoir maintenir correctement le tout, je vous conseille d’utiliser des aiguilles de couture afin consolider la structure pendant le séchage.

2) A nouveau, il y a différentes écoles : vous pouvez très bien vous passer de colle et directement assembler le tout avec des petites aiguilles à tête plates. Chacun son dada.

Exemple 3 : 
Des petites aiguilles pour maintenir le tout.
Exemple 4 :
Des petites aiguilles pour maintenir le tout.
Dans l’exemples ci-dessus, je vous montre comment j’ai assemblé 2 panneaux. Encore une fois, ceci est une version simple. Vous pouvez tenter d’obtenir des coins parfaits en découpant le carton plume en angle de 45°.

Exemple 5 : 

Une fois le fond de la boîte réalisée, il vous faut maintenant mesurer l’espace intérieur.
Ceci nous donnera les mesures des différents éléments qui s’insèreront dans la boîte.

Seconde étape : Les éléments amovibles

J’ai prévu 3 éléments amovibles pour ce projet afin de pouvoir les assembler comme les éléments du jeu original, à savoir comme sur l'image ici à droite.

Exemple 6 : Voici déjà, ici à gauche l’élément de gauche assemblé :









Ensuite, je le place dans mon fond de boîte pour juger de l’espace restant.
Je rajoute un panneau afin de marquer clairement une séparation entre mes compartiments et surtout que tout reste en place.

Exemple 7 :

J’en profite également pour créer deux espaces où se caleront parfaitement mes aides de jeux ainsi que les jetons d’objectifs.

Avançons un peu dans le temps et voici ce que cela donne au final :



L’élément de gauche m’a demandé un peu de réflexion : avec l’espace qu’il me restait, je ne pouvais pas fermer complètement le compartiment car il aurait été très difficile de récupérer les cartes.
J’ai donc décidé de le laisser ouvert sur tout l’espace dédié à celles-ci.
L’élément en tête de pont a été le plus technique à réaliser et à demander pas mal « d’essais-erreurs ». J’ai réalisé à main levé les différents angles et même si ceux-ci ne sont pas parfaits, ils font le job comme on dit.

Dernière étape : Tout mettre dans la boîte

Encore une fois, pour que tout reste en place, j’ai dû ajouter quelques éléments afin de coincer mon élément trapézoïdale.

Exemple 8 : 



Et voilà, ce que cela donne au final : 





Quelques commentaires...

- Je n’ai pas réalisé de rangement pour l’argent car je trouvais cela inutile pour ce jeu. Allez chercher de toutes petites pièces dans un compartiment n’a jamais été facile et il y avait de grandes chances que tout se barre au moindre déplacement.
- Globalement, je suis satisfait de mon travail, il y a bien quelques écorchures visibles mais l’ensemble est harmonieux.
- Je regrette mon erreur de mesure sur mon élément trapézoïdale. Les côtés auraient dû être de la même taille que les 2 compartiments rectangulaires mais j’étais trop fatigué pour le recommencer… encore.
- Au total, il m’a fallu environ 7h de travail pour tout achever. Encore une fois, je suis très loin d’être habile de mes mains : j’ai dû recommencer certaines pièces et contourner certaines erreurs de mesures. Cette création comporte de nombreux compartiments ce qui allonge aussi le temps de travail.

Les alternatives

Le carton plume, c’est chouette et pas cher, mais évidemment, il y a d’autres méthodes qui vous permettent d’arriver à de très beaux résultats :

- Le carton bois : utilisé pour les maquettes. Un peu plus difficile à trouver en magasin et surtout plus difficile à travailler car vous devrez toujours couper dans le sens des fibres du bois pour éviter les fractures.
Ce qui demandera forcément plus de matières de départ mais on peut atteindre des résultats époustouflants. Voici un lien qui vous redirigera vers un tutoriel complet et parfaitement illustré sur cette méthode.
Et voici un exemple de sa création : une boîte de cartes pour le jeu Mysterium. Oui, on ne joue clairement pas dans la même catégorie ;o(

Mysterium
- Le plastique : là, on entre vraiment dans une niche. La niche de gens qui ont accès aux imprimantes 3D. Difficilement comparable car c’est un peu la machine qui fait tout. Sachez simplement que des plans commencent à pulluler sur le net.

- Le déjà tout-fait : vous avez envie d’un insert mais nous n’avez vraiment pas envie de chipoter ? Bien, la société américaine The Broken Token vous offre des solutions de rangements toutes faites pour bons nombre de jeux et tous les mois ce nombre grandit. Evidemment, il faudra, à ce moment, mettre la main au portefeuille et j’avoue que les prix sont assez rédhibitoires en ce qui me concerne. Comptez environ 30$ pour un insert, ce qui double quasiment le prix de votre jeu mais la qualité est là.

- Je vous parlais plus haut de l’impression 3D et bien, de jeunes français se sont lancés dans l’aventure. Ouvert depuis 2014, le site Gozu Zone vous propose les premières solutions de rangement via l’impression 3D à vocation industrielle.
Leur catalogue est déjà pas mal étoffé et la gamme de prix est assez large.
Site :  http://gozu.zone/


Exemple 10 : 

Insert pour Caverna
Voilà, j’en ai terminé pour cet article.
Si jamais le sujet vous intéresse, je vous conseille d’aller surfer sur Tric Trac dans la section du forum qui est consacrée au « Pimp » de jeux ainsi que sur Ludovox où un internaute poste régulièrement des tutoriels très bien illustrés sur ses différentes réalisations.

Pour terminer, ci-dessous, vous trouverez les plans de l’insert pour Castle Of Mad King Ludwig.

Plan : Castle Of Mad King Ludwig

En espérant que cet article vous aura donné envie de vous essayer à ce petit passe-temps.

Bon Jeu

Al

jeudi 19 mai 2016

Kréo

Découvert tout récemment lors d’un soirée Casse-noisettes, on tenait à vous présenter Kréo.
« Petit » jeu coopératif de Julien Prothière pour 3 à 6 joueurs édité et distribué par Sweet November.
Nous l’avons testé à 4 joueurs, c’est donc sur cette configuration que nous allons vous le présenter.

La petite histoire :
« Enfermés dans l’immensité du Tartare par votre père Ouranos, vous, Titans et Titanides, rêviez d’un monde idéal où la colère et la haine n’auraient plus prise… Grâce à votre mère Gaïa, vous avez réussi à vous libérer et à réunir suffisamment d’énergie pour tenter de créer  cette planète idéale aux confins du cosmos. Disposant de peu de temps et très diminués, vous espérez prouver vos donc  de création à votre père. Mais attention à sa colère et aux réactions de vos demi-frères Cyclopes et Hécatonchires ! »

Concrètement, il se passe quoi ?
Votre mission est de réussir à créer ensemble une planète.
Pour cela, vous mettrez en jeu des cartes « Nature », puis les compléterez par des cartes « Eléments », afin de progresser niveau par niveau pour finir par construit la fameuse planète.

Vos constructions de cartes « Nature » se feront sur 4 niveaux. Voyez l’image d’illustration ci-contre qui explique très clairement ceux-ci.

Vous constaterez qu’il vous faudra commencer par l’Atmosphère ou la Comète (Niveau I).
Ensuite, pour pouvoir mettre en jeu le Vent (Niveau II) par exemple, il vous faudra d’abord avoir créé l’Atmosphère (clairement identifié grâce au trait orange qui relie les 2).

Une carte « Nature » est considérée comme créé lorsqu’elle a été complétée par les cartes Eléments qui s’y rapporte.

Il existe 4 couleurs de cartes « Élément » : Bleu, rose, orange et vert (soit l’eau, l’air, le feu et la terre).

Pour le 3ème niveau, il faudra obligatoirement avoir créé 2 cartes « Nature » du niveau II.
C’est assez clair pour l’Oiseau, l’Arbre et le Poisson où figurent clairement 2 traits orange.

La Fleur,  qui figure en premier et en dernier sur la ligne de ce 3ème niveau est en fait la même. Le Vent et l’Arc-en-ciel devront donc avoir été créé pour que le Fleur puisse l’être.

Par exemple...
Enfin, le niveau IV : La Planète ! Pour pouvoir atteindre cet objectif, 2 cartes « Nature » du niveau III devront être créées d’abord (symbolisé par les 2 traits qui vont vers la Planète).
Avec ceci, vous avez donc compris le fonctionnement de l’ordre des construction ainsi que comment compléter ces cartes.


Comme ça, ça a l’air si simple, et même bien trop simple...
Toute la subtilité de Kréo est dans son fonctionnement… 2 points importants qui font tout le jeu.

- Pour jouer à Kréo, vous devrez jouer dans le silence.
Vous n’aurez pas le droit de parler, ni même de communiquer autrement que grâce aux jetons « Energie ». De beaux petits cailloux bleus qu’on a l’air d’avoir récupéré d’un vase de décoration. Je vous explique plus bas comment ça marche.

- Pour que vos créations fonctionnent, l’ordre est indispensable ! (Hein, quoi, qu’est-ce qu’elle
raconte ?!), chacun choisit dans sa main la carte qu’il mettra en jeu et la place face cachée devant lui. Lorsque tout le monde aura choisi, chaque joueur à son tour en commençant par le 1er joueur révélera sa carte.
Par exemple au 1er tout, le 1er joueur doit indispensablement poser l’Atmosphère ou la Comète. Le second doit jouer une carte « Élément » avec une couleur correspondante à celle posée par le 1er joueur, et ainsi que suite (ou poser l’autre carte « Nature » du niveau I qui n’a pas encore été posée), ça augmente vos possibilités).
Si joueur n°1 pose l’Atmosphère, c’est parfait. Si joueur n°2 pose une carte « Elément » orange, pas de chance ! Celle-ci sera défaussée car aucun endroit ne lui correspond.
Attention, car toutes les cartes, tant « Nature » qu’ « Élément » sont comptées, ou quasiment. Il ne faut donc pas les gaspiller.
L’auteur du jeu a été sympa : Une carte « Nature » peut être jouée face verso comme une carte « Élément » et ainsi compléter une autre carte « Nature » déjà en jeu en choisissant la couleur qu’elle va représenter.
Ne faites cela que si c’est vraiment nécessaire : chaque carte « Nature » n’existe qu’en un seul exemplaire.

Quel est l’intérêt des jetons « Energie » ?


Jetons "Enérgie" et le mode Eléments altérés
Comme je vous le disais, Kréo se joue dans la silence. Mais pour pouvoir poser vos cartes dans l’ordre correspondant, vous ne vous fierez pas qu’au hasard (heureusement).
Durant la phase de divination (phase 1), qui est la phase où chacun choisit la carte qu’il va jouer, vous pourrez utiliser vos jetons comme suit :

Pour 1 jeton : Montrez au joueur de votre choix une carte de votre main.

Pour 2 jetons : Échangez, face cachée, une carte de votre main avec le joueur de votre choix. L’échange de fait simultanément, de sorte qu’aucun des 2 joueurs ne puisse connaitre la carte donner par l’autre.

Pouvoir Titans & Titanides
Pour 3 jetons : Échangez une carte « Nature » ou « Élément » de votre main  avec une carte de la
défaussez.
C’est LA qu’est toute la communication. Fastoche, hein ?!

Lors de la 1ère phase de divination, X jetons (déterminés en fonction du nombre de joueurs) seront disponibles - à 4 joueurs, 7 jetons « Energie ». Le 1er joueur est celui qui possède la carte Planète. Celui-ci prendra parmi les 7 jetons autant de jetons qu’il le souhaite. Ensuite, le second joueur se sert, et ainsi de suite. Un joueur peut prendre tous les jetons disponibles, mais n’en laissera alors aucun aux suivants, évidement.

Une fois que vous les aurez utilisés, il existe 2 façons d’en récupérer :
- Lors de votre tour, défaussez une carte « Nature » ou « Energie » pour en prendre 1.
- Lorsque vous mettrez en jeu une carte « Nature », prenez 1 jeton.

Les différents cartes "Agression"
Et là, l'auteur du jeu n'a vraiment pas été sympa...
Pour pimenter un peu tout ça, 3 sortes de cartes « Agression » interviendront, à vous de les jouer au bon moment pour faire le moins de dégâts possibles…

Pour nos 2 premières parties, nous n’avons pas utilisé l’effet des pouvoirs des Titans & Titanides, ni mode Eléments altérés. On vous fera un petit édit de l’article quand ça sera le cas (on avoue, ça nous fait peur, surtout le mode Eléments altérés ^^).
le

Pourquoi on a kiffé Kréo ?

Premièrement, car nous avons tout de suite eu envie d’y rejouer, ce qui est plutôt révélateur.
Le graphisme est sublime, sans oublier les jetons Energie qui ont l’air d’être récupérés du fond d’un aquarium et qui font de l’ensemble un beau petit objet.

Le jeu peut être rapidement expliqué, mais la partie ne sera pas des plus faciles pour autant. Moi qui ne suis pas une grande fan des jeux collaboratifs, celui-ci me fait changer d’avis.
La partie se joue est censée se jouer dans le silence, mais que néni, des rires et les « ah merde » viendront rythmer la partie.

On se pose quand-même quelques questions quant à sa rejouabilité, on est curieux de faire plusieurs parties avec la même équipe. Car clairement, si vous jouez avec de nouvelles personnes à chaque fois, sa rejouabilité ne doit pas avoir de limite. La logique d’une personne n’est pas forcément celle d’une autre, on a pu le constater en jouant…

Une chose est sûre : Le challenge est au rendez-vous une fois !

VaL

mardi 17 mai 2016

Castles of Mad King Ludwig


Oooh mon châteauuuu... Qu'il est beau mon châteauuu...
L'actu ludique belge est encore assez calme en ce moment, j'en profite donc pour vous présenter un [Coups de cœur] commun à Valda et moi-même : Castles of Mad King Ludwig.

Ce jeu ne dira certainement pas grand-chose à bon nombre d'entre vous et pour cause, le jeu est uniquement en anglais et n'est pas sorti dans nos contrées. Il y a bien moyen de se le procurer via le net mais à des prix totalement déraisonnables.
Non, pour se le procurer, il fallait se déplacer jusque Essen, en Allemagne, là où la plus grande supérette du jeu ouvre ses portes une fois dans l'année.

Sorti en 2014 chez Bezier Games, cela fait maintenant bientôt 2 ans que ce jeu est celui auquel je joue le plus. Il s’explique en +/- 10 min, assez rapide (1h30 à 3 joueurs) et est diablement bien fichu, ce jeu mériterait bien une petite traduction et pourtant, à ce jour, ce n'est toujours pas prévu.
Ted Alspach, son papa, est pourtant loin d'être un inconnu dans le monde du jeu : auteur du non moins célèbre Suburbia (qui lui a bien été traduit) et d'un nombre incalculable d'extensions pour Age Of Steam. Je trouve étonnant qu'aucun éditeur ne se soit encore intéressé à la traduction de ce jeu.

On fait quoi dans ce Castle ?


Un château aux formes improbables
King Ludwig, ou Louis II de Bavière pour nous, a réellement existé et est surtout connu pour son excentricité et son obsession pour les châteaux gigantesques et extravagants.
Dans ce jeu, nous allons donc simplement construire un château, mais un château fou, fou, fou, aux formes assez improbables.
Chaque joueur dispose d'un hall d'entrée auquel nous allons ajouter tour à tour une pièce que nous aurons au préalable achetée.
Ces pièces nous rapportent, évidemment, des points de victoire.
Le joueur ayant le plus de PV en fin de partie est déclaré vainqueur.

Mouais, rien d'excitant à tout cela, me direz-vous. Mais, ça, c'était juste le pitch d'introduction.

Sur le plateau principal, on place un certain nombre d'objectifs dépendant du nombre de joueurs.
Ces objectifs seront valables pour tous et en général, il s'agira d'avoir la majorité dans un type de pièce, d'avoir une configuration précise ou encore d'être le plus riche en fin de partie. Ensuite, chaque joueur va devoir sélectionner 2 objectifs secrets parmi ceux qu'on lui aura distribués.
La partie peut maintenant commencer.

Le premier joueur (appelé le Master Builder dans le jeu) va tirer un certain nombre de pièces de différentes tailles déterminé par des cartes représentant également le compte-tour du jeu.
Il va ensuite en déterminer le prix, et c'est là que vient toute la subtilité du jeu, car les autres joueurs qui achèteront une pièce devront verser leur paiement non pas à la banque mais au Master Builder…. Mouhahahaha, voilà, une bien belle manière de s'enrichir ^_^


Lorsque vient le tour du Master Builder d'acquérir une pièce, il en versera à la banque. Ensuite, on passe le token du Master Builder au joueur suivant et on entame un nouveau tour.

Le token du Master Builder
A son tour de jeu, le joueur doit effectuer exactement une des actions suivantes :
- Acheter une tuile aux enchères et la placer dans son château.
- Acheter un corridor ou un escalier (le montant est toujours à payer au Master Builder).
- Passer et recevoir de l'argent de la banque.

Evidemment, on sent la patte de l'auteur de Suburbia car toutes ces jolies pièces que nous allons ajouter à notre château auront des effets divers.



Analysons une tuile :
On y trouve des ouvertures de portes qui permettront de connecter correctement les pièces entre elles
et de profiter de bonus sous forme de points de victoire.
Dans le coin supérieur gauche se trouve le nombre de points de victoire que nous gagnons immédiatement après avoir ajouté cette pièce à notre château.
Dans le coin inférieur gauche, on trouve la catégorie à laquelle notre pièce appartient. Au total, il y a 8 types de pièces.
Dans le coin supérieur droit, on trouve la taille de la pièce exprimée en « square feet », utile pour certains objectifs.
Finalement, le pictogramme au centre de la tuile, nous permettra de « comboter » afin de gagner des points de victoire supplémentaires si on connecte cette pièce avec une des pièces du type indiqué sur la tuile.

Par exemple : Ici, ma tuile jardin me fait gagner 5 PV et me dit que si je connecte une tuile « activité » (représentée par un petit Banjo), je pourrais gagner 1 PV supplémentaire. Au tour suivant, j’achète donc une tuile « activité » qui me rapporte 4 PV + 1 PV conféré par la tuile jardin posée précédemment.
On a évidemment l'effet inverse avec certaines tuiles, les tuiles rouges dites les tuiles "activités", vous feront perdre des PV si jamais un des murs de cette pièce touche la pièce du type indiqué au centre.


L'aide de jeu

Et on rajoute un dernier effet kiss/cool :
Lorsque vous connectez correctement toutes les entrées d'une pièce, vous gagnez le bonus correspondant au type de cette pièce.
Je ne passerai pas en revue les divers bonus, ils sont relativement bien expliqués sur l'aide de jeu ci-contre.

Enfin de partie, on fait les différents décomptes de majorités pour les objectifs communs. On gagne quelques points grâce à l’argent. Si une pile de pièces a été complètement vidée, les joueurs en possédant gagnent des PV suivant leur nombre présent dans leur édifice. Ceci représente d’ailleurs une vraie stratégie viable.
Ensuite, chaque joueur révèle ses objectifs secrets, prend les PV qui lui reviennent et voilà, c’est fini.




Pourquoi ai-je décidé d'en faire un coup de cœur ?


Plateau "Enchères"
Ce jeu n'est pas spécialement beau, on peut même dire que le plateau "enchères" est très laid.
Voyez l'image ci-contre... Quand je vous dis que c’est moche.

Les illustrations des pièces sont assez basiques et le système de jeu assez simple mais force est de constater que c'est le jeu auquel j'ai le plus joué ces 2 dernières années, avec environ 40 parties par an, est vraiment très loin devant les autres jeux. Il est vraiment ultra accessible à tous (hormis 2-3 points de règles) que ce soit un néophyte ou un joueur aguerri, tout le monde y trouvera son compte. Autre point en sa faveur, c'est toujours grisant de construire quelque chose et spécialement ici où on s’amuse à construire des châteaux de plus en plus bizarres.


Ces fameuses
formes improbables
C’est un jeu très tendu où il y a une bonne part de bluff :
Pour le Master Builder, il faudra essayer de cacher la tuile qui l’intéresse parmi les autres tuiles afin de ne pas payer trop cher et il faudra qu’il juge quelles sont les tuiles les plus intéressantes pour les autres joueurs.
Mais en même temps, il ne faudra pas être trop gourmand sous peine de ne rien soutirer à ses adversaires.
Il y a plusieurs manières de gagner et pas mal de fois, on est surpris par la remontée spectaculaire de certains joueurs lors du décompte.
Finalement, je terminerais simplement par dire que bien qu'on puisse lui trouver des défauts, je n'ai JAMAIS trouvé personne qui refusait catégoriquement d'y jouer, bien au contraire.

D'ailleurs, parmi ces défauts, je spotterais principalement :
- Un manque d'exemples dans la règle.
Ok, c'est pas super compliqué mais tout résumer sur un seul dessin, c'est un peu exagéré. Ceci entraîne quelques confusions à la compréhension de la règle et les forums anglais ne sont pas souvent d'une grande aide.
- Un temps de jeu un peu long à quatre joueurs.
- La case 1.000 deutschemarks à 4 joueurs, autant donner gratuitement une tuile, aucun intérêt et rageant de devoir "donner" une tuile à un adversaire.
- La piste de score peu lisible.
- Un gros risque d’analysis-paralysis mais qui, en général, s’estompe avec le temps.
- Un temps de mise en place un peu long. Je me suis d’ailleurs amusé à réaliser un insert spécifique pour ce jeu, je vous en reparlerai bientôt dans un autre article.

C'est donc un excellent jeu que je vous conseille fortement si vous aimez les jeux de tuiles.
Vous aurez du mal à le trouver dans le commerce mais si jamais vous tombez dessus en occasion, n'hésitez pas, foncez une fois !
Et si jamais vous avez la chance d'aller à Essen, ruez-vous sur le stand Bezier Games.
L'année passée, le premier jour, à midi, il n'y avait plus de boîtes de disponibles alors que ce n’était même pas le titre phare du stand.
D’ailleurs, je suis toujours disponible pour faire la mule et ramener quelques boîtes d’Essen… Je commence à avoir l’habitude.
Bon Jeu.
Al

Update... Castles of Mad King Ludwig en application !

L'écran d'accueil
Dans la vie, les choses sont parfois bien faites, j’écris un article sur ce formidable jeu et voilà que « Oh, surprise, une application (ibidule/android) pour le jeu Castle Of Mad King Ludwig est sortie la semaine passée.

Vendue 7,5€, mais est-ce que cela les vaut ?
Disons juste que c’est dans la gamme de prix de tous les jeux de société qui sortent une version numérique.
Donc, je trouve que c’est un peu cher mais quand on aime, on ne compte pas. L’application est assez basique, on a accès uniquement à 2 modes : campagne et match unique.

Une campagne riche en idées
Le mode campagne est clairement le mode le plus intéressant car il nous proposera une série de défis à relever sous certaines conditions comme ne pas acheter de jardins ou de construire dans un terrain délimité ou encore de ne pas pouvoir pivoter les tuiles.
Les défis sont assez variés, malins et me donnent plein d’idées pour inventer des variantes maisons pour le jeu sur table.
Chose très sympathique également : la possibilité de sauver une partie en cours.

Une configuration de départ
Evidemment, j’ai des choses négatives à dire ;o)
- Il n’y a qu’une seule campagne, une fois terminée, on peut la remettre à zéro et la recommencer. Ce qui ne présente aucun intérêt pour moi. Si l’application rencontre un certain succès, j’espère qu’ils penseront à faire une mise à jour.
- Second bémol, l’IA : même si elle est très correcte et propose un petit challenge, elle subit encore quelques bugs comme par exemple, passer pour amasser de l’argent jusqu’à atteindre 90.000 deutschemarks… bizarre ;o)

Voilà, pour 7,5€, vous pouvez donc vous essayer à la construction de châteaux pendant vos longues pauses.

Al

jeudi 12 mai 2016

Sois belge et joue moi

Salut les copains,

On approche lentement mais surement de l’été, le soleil n‘est pas encore tout à fait installé mais on a eu un bel aperçu de ce que ça allait donner, et ça donne envie. On en profite donc pour vous donner quelques nouvelles.

Avant tout, Ludo ASBL organise son 16e Ludoweekend au domaine de Villers-Ste-Gertrude : Du vendredi 24 juin 18h au dimanche 26 juin 16h. Un séjour consacré au jeu sous toutes ses formes, à partager en famille ou entre amis. Si vous désirez plus d’informations, ou mieux encore, si vous désirez vous inscrire, ça se passe par ici.

Ensuite, si vous ne l’aviez pas encore noté, le Brussels Games Festival aura lieu le 27 et 28 août 2016. Et oui, le WE de prédilection a changé. Mais pas que, celui-ci aura lieu au parc du Cinquantenaire et dans le Musée Royal de l’Armée. Il est toujours gratuit, des centaines de jeux en accès libre, des animations, une bourse aux jeux d’occasion, des tournois. On reviendra bien évidement d’ici là avec un article complet  de présentation de la manifestation et bien entendu, un compte rendu (comme celui de l’année dernière). En attendant, voici le dossier de presse 2016.

Qui dit été, dit moins d’articles car l’équipe Des Jeux Une Fois prendra le soleil. Mais on ne vous abandonnera pas pour autant, des articles seront présents tout l’été pour rythmer vos pauses internet. On vise donc un article par semaine en juillet et août.

On vous rappelle également que nous sommes là pour présenter le monde ludique belge. Vous êtes acteurs (éditeur, auteur, illustrateur, …) et vous avez envie de faire parler de vous ou que l’on relaie de l’information, une seule adresse : desjeuxunefois@gmail.com.
On a pas mal de sujet en réserve mais on se fera un plaisir d’allonger la liste.

D’ailleurs, prochainement, on vous parlera d’Olivier Grégoire (Piratoons / Aya) et du Kickstarter de HOPE ainsi que de notre bon Etienne Espreman (Bruxelles 1893 / Geek Attitudes Games).
On a plusieurs autres projets mais on n’en dira pas plus pour l’instant, suivez nous pour être tenu au courant ;)


Dernière chose avant de vous laisser… on se rend compte que de nombreux prototypes belges circulent, et y a vraiment du bon. On cherche une manière de mettre ceux-ci en avant. Via des articles où on en présente plusieurs voire en réunissant plusieurs auteurs pour faire des tests ensemble et faire un article compte rendu de la soirée. Trouver la bonne manière de le faire semble la chose la plus compliquée afin que l’objectif de coup de pouce pour trouver un éditeur soit l’atout majeur du projet, sans oublier de faire connaître ses jeux au grand public (et pourquoi pas trouver un moyen d’aider au financement de certains… oui oui, je m’emballe). 
Donc je résume, si vous avez des idées : elles sont bienvenues. On est même prêt à s’associer avec un partenaire pour réaliser cette vitrine à proto.
Si vous avez un proto et que vous êtes belge, envoyez-nous un mail, on va déjà faire un recensement afin d’être proactif et pouvoir lancer les choses rapidement une fois le concept trouvé.

Sur ces bonnes paroles, on vous dit à la semaine prochaine pour de nouveaux articles une fois.

Cowmic


PS : Ma sélection Kickstarter du moment :
- Outlive par la boîte de jeu (fondé en 25 minutes, déjà 350% de l’objectif atteint, joli démarrage pour cette boîte d’édition parisienne, reste 20 jours)
- Ave Roma par A-games (fondé, 21 jours restant, je veux le plateau rond !!!)
- Anachrony par Mindclash Games (fondé, 26 jours restant, attention uniquement en Anglais, gros jeu)

mercredi 4 mai 2016

Casse-noisettes

Il était plus que temps de vous présenter officiellement une de nos boutiques bruxelloises favorites : Casse-noisettes.
Beaucoup d’entre vous la connaissent sans doute déjà… Vous savez, c’est cette boutique Saint-Gilloise qui émerveille petits et grands dès que vous y mettez les pieds, où vous êtes accueillis à coups de grands sourires par Astrid, Bika, et Lidia.



On aime particulièrement l’ambiance qui y règne ; les jouets en bois de partout, les déguisements pour enfants qui « décorent » les murs, les loupiotes qui aident vos petits à s’endormir mais qui éclairent aussi l’escalier du magasin. Quel adulte n’aurait pas le syndrome de Peter Pan en entrant là ?!

Nous en savons désormais un peu plus sur son histoire…
La boutique a été créée en 1985 par Pascal Deru dans une pièce de la maison personnelle à l'avenue de Fré, avec un atelier de construction à côté.
Casse-Noisettes a d'abord été un lieu de création et de fabrication de jouets en bois artisanaux.
Puis, dans les rayons, sont venus s'ajouter des jeux de société allemands basés sur la coopération.
Allemands parce que Gudrun, la femme de Pascal, l'ouvrait à sa culture et à l'étonnante avance de l'Allemagne en matière de jeux.
A chaque jeu était jointe une traduction française des règles allemandes qu'ils  écrivaient eux-mêmes.
Très vite, ce lieu qui proposait des jeux difficiles à trouver, fit venir des clients de toute la Belgique francophone qui avaient entendu parler soit "des jeux coopératifs", soit de l'accueil dans la boutique.

En 1989, ils achetaient le bâtiment de la chaussée d'Alsemberg, la boutique s’y trouve depuis lors.
A l’époque, il y avait un arrêt de tram juste devant, c’est une des raisons pour laquelle l’endroit semblait approprié. Même si le réseau des transports a changé depuis, le magasin est toujours aussi facilement accessible.

En 2014, Pascal souhaitait prendre sa retraite. C’est Astrid et Bika qui ont repris cela et tiennent la boutique en tant qu’associées depuis. Elles sont aidées par Lidia, vendeuse au magasin depuis plus de 5 ans. Elles ont chacune leur rayon d'expertise, ce qui leur permet de proposer un large panel de produits de qualité.

« Le nom Casse-Noisettes avait comme sens : si tu ne casses pas la coque de la noisette, tu ne peux pas savoir si le fruit est bon. Autrement dit, nous ouvrions les boîtes de jeu pour montrer aux clients la qualité des jeux que nous avions choisis. »

Sur une surface de 150 m², 1/3 de leur espace est dédié aux jeux de société.
« Nous estimons notre offre à environ 15 000 références différentes : petite enfance, jeux de société, jeux surdimensionnés, déguisements, vélo, jeux d'extérieur, etc. ».
En effet, c’est bien l’endroit où vous trouverez un jeu ou un jouet pour tous les âges !

En prime, elles vous proposent une carte de fidélité.
Virtuelle, la carte (ou aime toujours ces petits côtés écolos).
Il vous suffira de donner votre nom qui sera encodé, vous aurez droit à 5% de remise tous les 5 achats.

Il existe également une boutique web, qui est une belle vitrine pour eux, elle leur permet de faire connaitre à des gens de l'étranger une partie de leurs trésors. Ce n'est pas une grosse part de leurs ventes directes mais elle leur permet d'être existants sur la toile. Ils assurent tout ensuite, de la mise en boite à l'étiquette !
Le site internet est très fourni, vous pourrez donc y passer commande, mais vous y trouverez aussi des critiques de jeux, des listes de naissance, …


Nous voulions en savoir un peu plus quant à la philosophie de la boutique…
Casse-noisettes est reconnu bien sûr pour présenter les jeux, tout a été essayé, ils ne vendent que ce qu’ils aiment.
« Nous sommes exigeants en terme de qualité, d'origine, mais aussi nous nous concentrons sur la philosophie de celui qui crée le produit. »

Astrid au BGF 2015
Vous les trouverez au BGF chaque année avec un stand et toujours beaucoup de sourires. C’est un événement qui leur tient à cœur malgré la quantité de travail et d’énergie dépensée car cela correspond au côté familial et amical du jeu qui les porte.
Ils étaient également présents lors de la journée sur le commerce équitable à Saint-Gilles, ils proposent régulièrement des animations et souhaitent développer des stages et des anniversaires.


Casse-noisettes, c’est aussi des soirées jeux, eh oui !
Les soirées ont repris depuis septembre 2015 une fois par mois. C'était une demande des clients et amis.
Sauf exception, elles ont lieu le jeudi à 19h30, les événements sont annoncés via leur page Facebook.
Une soirée jeux chez Casse-noisettes
« Nous apprécions ces moments simples, de partage sans prise de tête ni tralala. Nous ne pouvons pas accueillir plus de 20 personnes et nous ne souhaitons pas forcément en faire un "événement" ludique avec plus de 100 personnes. Nous aimons le côté amical, familial et tranquille, apaisant même. »
Vous l’aurez donc compris, réservation souhaitée via mail ou Facebook ;)
Tout cela pour la modique somme de 2€, vous pourrez y ajouter en plus ce que vous voudrez dans la cocotte pour le grignotage et les boissons qui vous sont proposés.
Si vous voulez vous faire une petite idée, nous avions participé à l’une d’elles et en avions fait un petit reportage sur le blog.

« Les filles, avez-vous quelque chose à ajouter ? »
« Nous avons repris le magasin parce que nous adorions cet endroit, pour sa compétence ludique et son exigence de qualité mais aussi parce que le magasin est une maison. Quelle joie pour nous de dire bonjour et d'appeler un enfant par son prénom, de papoter avec ses parents sur ce qui a été acheté et qui a procuré beaucoup de joie dans la famille. Nous aimons par-dessus tout l'interaction positive et amicale qui se crée avec nos clients, la confiance qui règne quand ils choisissent un jeu sur nos conseils. Nous aimerions exploiter encore plus cela et nos prochains projets vont dans ce sens. »

Les sympathiques Astrid et Bika

Merci pour votre sympathie et pour le partage de votre passion ! Enfin, notre passion une fois :-)


Facebook : Ici
Téléphone : 02/537.83.92
Mail : casse-noisettes@skynet.be 

Heures d’ouverture
De janvier à fin septembre : Du lundi au samedi de 10h à 18h.
De octobre à fin décembre : Du lundi au vendredi de 10h à 18h30 et le samedi de 10h à 18h.


VaL